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L’année 2022 n’accorde pas vraiment de répit au marché des cryptos. Même à l’approche du clap de fin, elle maintient l’ensemble de l’écosystème en alerte. 2023 quant à elle pourrait s’avérer plus clémente, notamment pour le bitcoin (BTC) qui a subi les affres des débâcles en cascade du marché. En effet, le mauvais temps continue de s’abattre sur la reine des cryptomonnaies. Voyons ensemble si janvier prochain apportera plus de clarté pour la monnaie créée par Satoshi Nakamoto.
L’analyse actuelle a été préparée en collaboration avec la plateforme d’échange crypto Bitget. Présent dans plus de 100 pays, Bitget est un exchange de cryptomonnaies créé en 2018. Avec une base d’utilisateurs s’élevant à plus de 8 millions, la plateforme d’actifs numériques offre une variété de services à sa clientèle. On trouve notamment le trading des produits dérivés, le spot trading, le social trading ainsi que le copy trading. Grâce à ses produits innovants, Bitget séduit à la fois amateurs et professionnels.
#Bitcoin plausible scenario.🫡

Probably a rally from here through the New Year and into end of January.

Lower after that (~$12,500) before a proper recovery into Q3-4 2023 and the halving just beyond that.

( $BTC weekly chart below with projected path) pic.twitter.com/txeGH43dlj
L’actualité des CEX (Centralized Exchange) n’est pas des plus reluisantes cette année. Ainsi, l’univers des CEX est entaché de scandales successifs à l’instar de FTX.
Le spectre de l’effet de contagion plane sur toute la cryptosphère. De ce fait, de plus en plus d’utilisateurs décident de suivre au pied de la lettre l’expression populaire « Not Your Keys, Not Your Coins ». Autrement dit, les cryptos sont retirées des CEX pour des DEX (Decentralized Exchange) ou des hard wallets.
D’aucuns voient en la preuve de réserve ou Proof-of-Reserve (PoR) le Saint-Graal qui viendra restaurer la confiance des utilisateurs. C’est le cas de Binance qui le présente comme un gage de sa solvabilité.  
Toutefois, il faut dire que le PoR ne reprend pas les soldes négatifs, en d’autres termes, les dettes. Elles sont donc d’une transparence partielle et ne peuvent permettre d’avoir une image complète de la solvabilité du CEX.
Récemment, c’est Binance qui défraie la chronique. Ainsi, la plateforme est en guerre ouverte avec Kraken. De plus, le CEX fait face à des retraits massifs en cette fin d’année. Par ailleurs, l’annonce du cabinet Mazars qui suspend les audits PoR de ses clients cryptos n’a pas arrangé les choses.
Le fournisseur de données Glassnode a fait une comparaison des preuves de réserves autodéclarées de Binance s’élevant à 359 300 BTC et de ses avoirs totaux qu’il estime à 584 600 BTC. On peut ainsi en déduire que le premier CEX n’est pas le champion de la transparence.
 L’ensemble des cryptos en réserves de Binance se présente comme suit :
Comme si tout ceci n’était pas suffisant, Binance doit faire face à une plainte de 15 investisseurs français. Ça ne se passe pas mieux de l’autre côté de l’Atlantique. Selon l’éditorial CoinGeek, Binance.US Binance.com ne sont pas gérées en indépendance de l’une ou l’autre des entités.
Le célèbre PDG de Binance, Changpeng Zhao alias CZ, est monté au créneau pour évoquer les raisons de l’hostilité envers le premier exchange mondial. Dans une armada de tweets, la plateforme blâme le monde extérieur des rumeurs sur son insolvabilité.
Typo: 1/9 😉

Some in our industry hate centralization. Regardless if a CEX helps with crypto adoption at a faster rate, they just hate CEX. Everyone is allowed to hold their views and voice their opinions. Nothing wrong with that.
Le timing de toute cette actualité autour des CEX, et de Binance en particulier, est loin d’être favorable au bitcoin (BTC). À titre illustratif, le prix de la reine des cryptos n’est pas au mieux de sa forme :
Depuis l’annonce des retraits massifs de Binance, le prix du BTC peine à remonter, si bien que l’on se demande s’il n’a pas atteint le plancher de sa chute.
Janvier 2023 pourrait confirmer cette tendance au rythme où le prix évolue. Dans un tel cas où l’on atteint le fond, la seule alternative est de remonter à la surface.
La volatilité lève le pied au dernier trimestre de cette année. Pour le mois de décembre, le bitcoin (BTC) connait la volatilité la plus basse depuis le début du bear market. En fait, la dernière fois que le bitcoin (BTC) a connu un tel niveau de volatilité, c’était en octobre 2020 :
Regardons de plus près ce que traduit un tel niveau de volatilité pour le bitcoin. L’un des outils qui remporte le plus de faveur chez les traders est sans doute les bandes de Bollinger. Développées par John Bollinger dans les années 80, elles se basent sur la volatilité qui est cyclique et prévisible.
Concrètement, elles sont constituées de trois courbes, dont celle du milieu représente une moyenne mobile simple sur 20 périodes par défaut, une courbe supérieure et une courbe inférieure qui sont réglées chacune sur un écart-type 2 par rapport à la moyenne mobile.
Le rétrécissement des bandes indique une volatilité faible (figure en forme de M). Au contraire, l’espacement des bandes dénote d’un environnement de forte volatilité (figure en forme de W). Cet indicateur permet de déceler les retournements de tendance.
Par ailleurs, selon Bollinger, les périodes de faible volatilité précèdent les périodes de haute volatilité, et vice versa. En outre, un environnement de faible volatilité est propice à la consolidation. Autrement dit, le prix se stabilise comme le bitcoin (BTC) en ce moment.
On comprend mieux la tendance actuelle des traders à l’accumulation. D’après Glassnode dans sa dernière rubrique hebdomadaire, la propension prépondérante à détenir du bitcoin (BTC) sur le long terme est en hausse. Ainsi, 72,3 % des bitcoins en circulation, soit 13,9  millions sont conservés par des détenteurs à long terme.
Cela fait 14 ans depuis la création du BTC. Malgré la jeunesse apparente de la monnaie de Satoshi Nakamoto, on ne peut ignorer son aspect cyclique.
En novembre 2018, un niveau de volatilité bas avait précédé un bear market. De même, l’histoire s’est répétée en septembre 2020, une faible volatilité était antérieure à une ascension fulgurante de prix.
Les analystes de Goldman Sachs sont d’ailleurs du même avis. D’ailleurs, CNBC le confirme tout aussi bien. En réalité, une volatilité au ralenti n’est pas forcément de mauvais augure.  
L’année 2022 redéfinit les cartes dans l’écosystème crypto. Ainsi, elle laissera une marque indélébile jusqu’à son terme. Toutefois, les variables telles que la volatilité laisse entrevoir le signal d’un bull market. Le parallèle avec les années 2018 et 2020 ne peut être balayé d’un revers de la main. Si la tendance d’un prix plancher se confirme, les perspectives sont encourageantes pour le début de l’année. Quoi de mieux qu’un retournement de tendance pour entrer dans un nouvel an ? Cette occasion de reculer pour mieux sauter pourrait changer la donne pour le bitcoin (BTC).
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Professionnelle de la finance, je considère la blockchain comme une véritable révolution grâce à toutes ses innovations qui ont un impact mondial. C’est avec passion que je prends part à cette nouvelle ère numérique à travers mes articles.
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