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C’est l’heure du bilan de la fin de l’année et la monnaie créée par Satoshi Nakamoto ne fait pas exception. S’il y a une chose à retenir pour le bitcoin (BTC) cette année, c’est qu’elle a été tout sauf un fleuve tranquille. Les jours de la reine des cryptomonnaies n’ont pas été de tout repos. Au travers des montagnes russes, elle a mené sa barque au gré du bear market. Ainsi, c’est dans un contexte morose où certains sceptiques avaient déjà programmé sa mise à mort qu’elle a démontré la résilience. Heureusement, la reine des cryptos n’a pas dit son dernier mot. Plongeons dans la rétrospective d’une année inoubliable. 
L’analyse actuelle a été préparée en collaboration avec la plateforme d’échange crypto Bitget. Présent dans plus de 100 pays, Bitget est un exchange de cryptomonnaies créé en 2018. Avec une base d’utilisateurs s’élevant à plus de 8 millions, la plateforme d’actifs numériques offre une variété de services à sa clientèle. On trouve notamment le trading des produits dérivés, le spot trading, le social trading ainsi que le copy trading. Grâce à ses produits innovants, Bitget séduit à la fois amateurs et professionnels.
BTC will make it, but might be a long winter
Il est à dire que 2022 fut une année chaotique pour le marché mondial, aussi bien pour le système financier traditionnel que pour celui des actifs numériques. Avec la pandémie covid-19, les entreprises se sont retrouvées dopées par les politiques favorables des gouvernements. À cet effet, elles ont bénéficié de nombreux avantages en termes de fiscalité et de taux qui ont boosté leurs performances.
Cependant, toutes les bonnes choses ont une fin, comme dit le dicton populaire. Cette lune de miel ne pouvait pas durer ad vitam æternam. Ainsi, les régulateurs ont commencé à faire économie de l’oxygène accordé aux entreprises. Aussi, leurs performances des entreprises ont donc commencé à s’essouffler.
Pour précision, lorsque les taux d’intérêt sont plus élevés, le coût de l’emprunt s’apprécie au détriment des investissements. De ce fait, il résulte une baisse de la demande et de la liquidité dans l’économie. Il n’a pas fallu longtemps pour que le Nasdaq fasse pâle figure. Le bitcoin (BTC) qui lui est fortement corrélé en aussi fait les frais comme on peut le voir :
Rien ne laissait présager les tempêtes à venir. L’année 2021, avec la pandémie, avait gonflé le prix du BTC à bloc, atteignant les 68 000 à fin novembre. Sa capitalisation boursière respirait également la forme puisqu’elle était de 876 millions de dollars.
Depuis lors, le prix a perdu 65 % de sa valeur en un peu moins d’un an et sa capitalisation boursière a dégringolé à 324 millions. Le graphique présente l’évolution du prix du bitcoin depuis le 1er janvier 2022.
Certes, les investisseurs étaient de plus en plus inquiets du fait de l’incertitude ambiante de l’économie mondiale avec la guerre entre l’Ukraine et la Russie déclenchée en février. Le spectre de la récession planait à travers le monde, rendant les investisseurs de plus en plus risquophobes.
Les annonces des banques centrales concernant les hausses des taux d’intérêts pour endiguer l’inflation animent également la volatilité du bitcoin (BTC). Néanmoins, la monnaie créée par Satoshi Nakamoto avait réussi à se maintenir au-delà de 35 000 malgré l’hyper volatilité inhérente aux cryptos.
Toutefois, ces conditions n’avaient rien de comparable à ce que le marché a connu à partir du mois de mai. En l’occurrence, des circonstances à l’image de séismes ont plongé le marché dans un véritable cataclysme. Ces événements impromptus sont en réalité des bombes qui ont exposé l’une après l’autre, faisant de 2022 une vraie série noire.
L’effondrement de Terra (Luna), spécialiste du stablecoin algorithmique fut le premier déclencheur. La vente massive d’UST qui constituait avec Luna la pierre angulaire de la blockchain a causé la perte de Terra.  Le mécanisme implique l’amarrage de l’UST par un algorithme au dollar et Luna qui a pour rôle de préserver l’ancrage de l’UST.
Selon Chainalysis, la liquidation de ces UST auraient à ses origines deux traders qui ont profité d’un mouvement de TerraForm Labs dans le pool de liquidités pour échanger successivement des quantités d’UST contre des USDC.
Three Arrow Capital (3AC), fond spéculatif crypto, était une pointure avec ses 10 milliards d’actifs qu’il gérait. C’était avant de faire défaut à plusieurs prêts contractés auprès de d’institutions dont Celsius Network et Voyager Digital.
Le fond spéculatif se trouve être l’un des dommages collatéraux de Terra. En effet, avant la chute de Luna, il avait changé avec des BTC contre LUNC pour environ 500 millions de dollars de LUNC avec la Luuna Foundation Guard (LFG).
Depuis lors, 3AC en liquidation a aussi entraîné dans son sillon Celsius Network qui s’est mise en faillite et Voyager Digital dont Binance a racheté les actifs.
Le deuxième plus exchange au monde s’est finalement avéré être un géant aux pieds d’argile. Ce sont les révélations du risque insolvabilité de FTX par Coindesk qui ont mis le feu à la poudrière. Concrètement, Alameda Research, société sœur de FTX, possédait principalement des tokens FTT, natifs de l’exchange FTX.
La suite est digne d’un feuilleton télévisé. Binance qui avait accepté de porter secours à FTX lui retire son soutien. Dans le même temps, des sommes se sont évaporées de l’exchange. Pour finir, Sam Bankman-Fried alias SBF est inculpé de huit chefs d’accusation, dont fraude, complot et blanchiment d’argent.
L’étendue de la contagion de FTX n’est pas encore connue à ce jour. Par exemple, Le prêteur de cryptos BlockFi a déposé le bilan à fin novembre, laissant ses clients dans le plus grand des désarrois.  Il est à se demander combien d’autres suivront.
Ces bides à la chaîne se sont accompagnés de retraits massifs auprès des exchanges sur les derniers mois. Les plus notables sont ceux ayant eu lieu sur Binance. Environ 3 milliards de dollars se sont fait la malle sur la plateforme.
Tout ceci est le signe d’une confiance progressivement érodée des investisseurs qui sont poussés par la conjoncture à trouver des lieux qu’ils jugent plus sûrs pour leurs actifs.
Les déboires du marché ont eu tendance à occulter les belles avancées dans l’adoption du bitcoin (BTC) en 2022. À titre d’exemple, la Centrafrique a adopté le bitcoin. Elle rejoint dans ce cadre le Salvador qui avait déjà sauté le pas en septembre 2021.
Par ailleurs, le leader mondial du paiement Paypal autorise désormais des transferts de BTC, ETH et LTC vers des wallets externes. De même, la localité suisse de Lugano a expérimenté l’acceptation de BTC et d’USDT chez le roi du fast-food McDonalds.
2022 est une véritable odyssée qui restera dans les annales de l’histoire des cryptomonnaies. Faillites en cascade, pression macroéconomique… Le jeu de cartes du bitcoin n’est pas des plus avantageux. En effet, il évolue en 2022 dans un environnement en récession avec en toile de fond une guerre entre la Russie et l’Ukraine dont les retombées économiques sont de véritables secousses. Cette année s’achève sur des saveurs aigres. Malgré cela, le bitcoin (BTC) demeure toujours la première cryptomonnaie dans le monde. D’ailleurs, il n’y a qu’à observer son adoption croissante dans le monde.
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Professionnelle de la finance, je considère la blockchain comme une véritable révolution grâce à toutes ses innovations qui ont un impact mondial. C’est avec passion que je prends part à cette nouvelle ère numérique à travers mes articles.
Les propos et opinions exprimés dans cet article n’engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d’investissement.
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